les déboires de zoé

zoé vient pas d'un quartier bien compliqué,
sa famille à même l'argent aisé,
mais elle à vu les gens se polluer.

zoé, elle préfère s'isoler,
s'échapper sur sa belle île,
là où les victimes peuvent se réfugier,
là ou les animaux sont en libertés.

zoé, elle est douce,
elle à un côté rêveur qu'on arrive pas à briser,
il est trop ancré, et même la noirceur de détroit pourra pas y arriver.

Elle à le rire facile
et les caresses aisées,
elle aime aimer, aime aider, aime les autres à s'en oublier,
elle pourrait manger toute la douleur du monde si ça pouvait les sauver.

mais zoé apprend à la dure que tout le monde mérite pas ça,
tout le monde a pas envie non plus,
tout le monde n'y arrive pas.

zoé, elle se perd dans les nuits noires,
s'emboucane le crâne,
s'éparpille sur la piste au rythme de la musique,
s'enfuit.

zoé, pas franchement du genre à donner des nouvelles.
mais elle est là quand on a besoin d'elle,

zoé sauve les gens, perd sûrement un peu d'elle là dedans,
zoé refuse de laisser crever le monde, putain d'utopiste,
marche à contre-temps pour éviter les bombardements.

zoé.

- sa famille est propriétaire du conservatoire Anna Scripps Whitcomb, sur belle île
- œuvre pour arrêter le trafic d'animaux
- père flic
- mère zoologue
- conservatoire transformé en refuge
- accueil de délinquants pour s'occuper des animaux + réinsertion dans le monde du travail
- antonina vasylchenko / amelia zadro